mardi 26 mai 2009

WEEDS - LITTLE BOXES

Ici, le but n'est pas de parler de la série WEEDS, que je viens de découvrir récemment (avec retard je l'avoue puisque la saison 5 va débuter sur SHOWTIME d'ici un mois) mais plutôt de son générique particulièrement réussi (voir ci-dessous) qui de façon ironique brosse les suburbs américaines et grâce à la savoureuse et entêtante petite chanson de Malvina Reynolds, Little Boxes, dont voici les paroles :

Little boxes on the hillside, Little boxes made of tickytacky
Little boxes on the hillside, little boxes all the same
There’s a green one and a pink one and a blue one and a yellow one
And they’re all made out of ticky tacky and they all look just the same.

And the people in the houses all went to the university
Where they were put in boxes and they came out all the same,
And there’s doctors and there’s lawyers, and business executives
And they’re all made out of ticky tacky and they all look just the same.

And they all play on the golf course and drink their martinis dry,
And they all have pretty children and the children go to school
And the children go to summer camp and then to the university
Where they are put in boxes and they come out all the same.

And the boys go into business and marry and raise a family

In boxes made of ticky tacky and they all look just the same.

Et la traduction en français :

Des petites boîtes sur les côteaux, des petites boîtes de pacotille
Des petites boîtes sur les côteaux, des petites boîtes toutes pareilles
Il y en a une verte et une rose et une bleue et une jaune,
Et elles sont toutes de pacotille et elles ont toutes l’air pareilles.

Et les gens dans les maisons sont tous allés à l’université,
Et ils ont été mis dans des boîtes et ils en sont tous sortis pareils.
Et il y a des médecins et il y a des avocats, et des cadres supérieurs,
Et ils sont tous de pacotille et ils ont tous l’air pareils.

Et ils jouent tous au golf et boivent des martinis dry,
Et ils ont tous de beaux enfants et leurs enfants vont à l’école
Et les enfants vont en camp de vacances et puis à l’université
Et ils sont mis dans des boîtes et ils en sortent tous pareils.

Et les garçons travaillent et se marient et élèvent une famille.

Dans les boîtes de pacotille, ils ont tous l’air pareils.

lundi 4 mai 2009

L'IMAGE DE LA CITE : IMAGE OF THE CITY

La démarche de Kevin LYNCH (1918-1984) dans son livre, qui est un classique de l'urbanisme, peut être résumée en trois temps : il se consacre d'abord à définir la clarté de la ville, et à expliciter les concepts de la perception ; il nous présente ensuite les résultats de son travail d'analyse de terrain, et une typologie des éléments fondamentaux de la ville ; pour en dégager finalement dans une dernière partie les qualités d'une ville lisible et une démarche opératoire de modification de la forme de la ville.
La ville n'est pas neutre, elle est un produit perçu, et tous les sens, en particulier la vue, interviennent et se conjuguent dans notre esprit pour composer une image de la ville. Lynch souligne la qualité majeure de cette image : il s'agit du concept de lisibilité. C'est la facilité avec laquelle nous reconnaissons les éléments du paysage, les décodons, les interprétons et les organisons en un schéma cohérent. La lisibilité de la ville est importante : elle permet l'orientation dans la ville, assurant ainsi la « sécurité émotive », et elle fournit du sens, en permettant l'élaboration de symboles et de souvenirs collectifs.

A voir un court métrage d'EvanMather, qui est une adaptation du livre :